La Vie de Galilée

De Bertolt Brecht
Avec Régis Vlachos, Charlotte Zotto, Jéremy Braitbart, Aurélien Gouas, Jean-Christophe Cornier, Gilles Vincent Kapps…

EXTRAITS DE PRESSE :

On adhère au projet de Chrisptophe Luthringer qui ne manque pas de vie, d’humour et d’inventivité théâtrale » Télérama

La mise en scène de Christophe Luthringer, quoique distanciée, s’efforce donc par tous les moyens de rendre la soirée plaisante. Légèreté, rythme, fraicheur, jeunesse, invention scéniques, anachronismes, jolies lumières, chansons…tout est mis en œuvre pour rendre le spectateur heureux. Brecht est pris à son propre jeu, qui voulait aussi que le théâtre soit divertissement. C’est réussi. » Figaroscope

Dans son intégralité, la pièce de Brecht dure quatre heures. Elle compte plus d’une quarantaine de personnages et parcourt cinquante années déterminantes pour l’évolution de la science. Des chiffres qui peuvent donner le vertige mais qui, loin d’effrayer Christophe Luthringer, semblent même l’avoir poussé au challenge. Difficile à appréhender simplement, le metteur en scène a dû jouer de tout son savoir-faire pour nous livrer la substantifique moelle de cette pièce foisonnante en une heure vingt à peine et avec beaucoup de fantaisie. Direction l’Italie donc, pour partir à la rencontre de Galileo Galilei, mathématicien et physicien de son état. En affirmant que c’est la terre qui tourne autour du soleil et non l’inverse, il s’attire la foudre des scientifiques et des autorités religieuses de l’époque. Le pauvre a pourtant raison de penser et de clamer que rien ne peut résister au génie de l’homme, que la raison triomphe toujours et que la science est la promesse du progrès pour tous. Malheureusement pour lui, les instances religieuses finiront par avoir le dernier mot et le contraindront au silence en deux temps. La censure en premier, avant que le Tribunal de l’Inquisition ne vienne prendre le relais et le force à abjurer en 1633. C’est dans un esprit festif et burlesque que Luthringer a choisi de mixer science, histoire et politique. Au centre de son dispositif, une immense malle de magicien dans laquelle les comédiens viennent puiser costumes et accessoires. Un coffre aux mille trésors en somme qui se transforme aussi à l’occasion, dans de cocasses clins d’œil anachroniques, en une douche ou en automobile fumeuse. Les puristes risquent de tousser un peu, nous, nous avons adoré et beaucoup ri. Empruntant les codes de la BD et de la commedia dell’arte, la Compagnie du Grand Soir remporte haut la main son pari. Le résultat est léger, profond, amusant et hyper rythmé. Quand on a l’ambition de pareille relecture, les comédiens sont essentiels à la réussite. Ici, tous sont au rendez-vous fixé par l’énergie et la truculence. On va s’arrêter là et ne pas tout vous raconter. Le mieux étant encore d’aller vous en rendre compte par vous-même, à la vitesse de la lumière, bien sûr ! » Pariscope

C’est une synthèse magistrale à laquelle il nous est donné d’assister. Le tout est ludique, hilarant tout en restant respectueux du message politico-social que Brecht avait voulu. Une une heure vingt de plaisir intense qui déclenche l’enthousiasme du public tellement ce qui nous est montré ici est jubilatoire.» Théâtreauteurs.com

De la musique, de la danse, des travestissements et autres « joyeusetés ». Cette version de la pièce de Bertolt Brecht, proche ici de la « Commedia dell Arte », se veut légère. Mais elle ne rate ni le débat scientifique, ni les oppositions critiques des religieux, ni les conditions sociales de l’époque. » Rue du théâtre

Une création burlesque adaptée au grand public. Un spectacle magique et inventif qui renouvelle totalement Brecht. C’est toute la folie de la révolution qui transparaît sur scène : les comédiens chantent dansent et nous parle du monde tel qu’il est et tel qu’il va devenir. Il ne s’agit donc pas seulement d’un spectacle scientifique c’est aussi un appel à la résistance des idées au combat des convictions. C’est un texte profondément humaniste et populaire dans la lignée des autres pièces de Brecht qui rencontre l’univers passionnant et fantasque de Christophe Luthringer. » Théâtres.com

En théâtre il y a surtout la façon de faire et ce n’est rien de dire que celle de Christophe Luthringer est heureuse. Brecht lui même ne répugnait pas au mélange des genres, du théâtre sérieux avec du cabaret ou de la pantomime, voire de la comédie musicale. Les comédiens s‘ébrouent et se déguisent. Ils ont plaisir à jouer, les moments graves comme les passages de pur délire. On apprend des choses et on sort de là content…et curieux en même temps. Une soirée recommandée donc. » Reg’Arts

Adaptée pour tous, idéale pour les scolaires, cette version offre une jolie panoplie des techniques théâtrales. Mime, chant polyphonique, musique, conte, acrobatie, distanciation brechtienne, mise en abîme, manipulation d’objets, servie par d’excellents acteurs, qui endossent superbement les multiples rôles nécessaires et indispensables à la bonne compréhension de l’histoire. Bref, ce spectacle vaut le détour ! Et c’est le cœur léger, mais la tête bien remplie, que nous sortons du théâtre et levons la tête, vers le ciel, pour observer les étoiles. » unfauteuilpourlorchestre.com

Nous sommes bien dans le théâtre de Brecht, le fameux effet de « distanciation ». « La vie de Galilée » n’est pas seulement un spectacle scientifique et historique, mais aussi burlesque (une gondole de tissu rouge et nous sommes à Venise !), joyeux et populaire. Certes, Galilée s’est emparé de la lunette astronomique inventée en Flandres, mais pardonnons à ce personnage énigmatique qui a fourni les preuves qu’un autre monde était possible : quelle « révolution» au Lucernaire ! Précipitez-vous pour un spectacle décalé et jubilatoire…. » Sortiz.com

Nous les avions remarqués cet été au Festival Off dans leur nouvelle mise en scène, et nous ne fumes pas les seuls. Encensés par la presse d’Avignon, ils sont à présents programmés au théâtre du Lucernaire à Paris (…) ! » C’est que cette Vie de Galilée mise en scène par Christophe Luthringer est vive, rythmée, usant sans lourdeur de l’art du clown, revivifiant le Song brechtien, introduisant des références bienvenues à nos aliénations d’aujourd’hui, à nos ignorances … pour nous faire entrer sans effort dans le texte brechtien, considérablement raccourci (1h15), mais dont il garde très habilement l’essentiel ; ainsi chacun peut entendre le terrible combat que menèrent les autorités scientifique et politique de l’époque contre ceui qui pensait qu’un autre monde était possible. Galilée, symbole pour Brecht de l’amour de la connaissance, de « la douce violence de la raison sur les hommes », perdra son combat, mais transmettra l’essentiel, c’est-à-dire l’amour de la vérité. Ce texte très politique et didactique complexe dans ses concepts donc perçu comme rebutant, du moins dans le circuit du théâtre privé, y est donc rarement monté. Là comme dans le off avignonais, le message politique passe sans effort : Charlotte Zotto, pétillante et émouvante, mène le bal, virevoltant dans plusieurs rôles avec une justesse étonnante ; Régis Vlachos habite Galilée, passant du bonheur du scientifique face à la découverte, au marasme de l’homme qui, prêt à se battre contre un pouvoir imbécile, finit par se soumettre à la force » froggydelight.com

Judicieuse et inventive, la mise en scène de Christophe Luthringer tourne autour d’une grande malle noire d’où surgit tout un imaginaire foutraque et joyeux. Jouant avec elle, les quatre comédiens très à l’aise dans leurs nombreux rôles, jonglent d’un personnage à l’autre avec beaucoup de conviction. Et les idées fusent. Ainsi, l’apparition de la duchesse dans sa gondole vénitienne est un ravissement absolu. Ou encore, le duo aimanté du scientifique et du philosophe d’un effet comique redoutable. Rhinoceros.eu

Cette pièce ambitieuse est montée comme une BD avec des références contemporaines cocasses, Galilée se douche, se déplace dans une automobile chevrotante, mais aussi plus profondes sur l’hypocrisie régnante et sur l’injustice sociale. Les comédiens chantent et dansent alors qu’un conteur annonce les scènes en jouant à la guitare ou la mandoline (Jean-Christophe Cornier en alternance avec Gilles Vincent Kapps). Le rythme est soutenu avec beaucoup de scènes cocasses, très bien rendues par Aurélien Gouas, Charlotte Zotto, Philippe Risler et Régis Vlachos qui incarne avec puissance Galilée. » jacportes.blog.fr

Un beau spectacle (…) porté par une mise en scène pleine de surprises et des comédiens énergiques et talentueux qui donnent du rythme à la pièce » Le Guide Théâtre.com

D’une redoutable efficacité, des scènes totalement magiques…le ton est donné, la portée universelle, la lutte contre l’obscurantisme toujours d’actualité. Les comédiens habitent plusieurs rôles, avec bonheur, verve, enthousiasme, une justesse de jeu qui contribue a rythme sans faille de la pièce. On rit beaucoup, jamais sottement ! » Zibeline

Tout en gardant un œil militant sur l’actualité, Christophe Luthringer et sa troupe ont tout à la fois honoré Brecht et apporté une fantaisie voire une dimension clownesque que n’aurait pas renié Molière » Vaucluse – Le Dauphiné

Fidèle au vœux de Brecht de faire un théâtre réflexif et critique, le metteur en scène Christophe Luthringer nous embarque en même temps dans un univers théâtral féérique et jubilatoire » La Marseillaise

Mise en scène géniale, acteurs passionnés, costumes à la fois excessifs et dépouillés, nous révèlent toute l’intensité du texte d’un texte que Brecht n’a cessé de remanier jusqu’à sa mort. Plaidoyer humaniste au nom de la Raison, du doute fondateur et guide, contre l’Eglise, la Science même, Galilée nous faisant remarquer « Pourquoi vouloir être savant, quand on peut être moins bête ? ». La pièce et la découverte de Galilée se font les métaphores d’un monde où les préjugés sont fixes comme la terre, où l’on craint le vertige du doute. Mais une chose est sure, lorsque les acteurs s’éclipsent et que le rideau tombe, ce n’est pas que la terre qui bouge, mais aussi les certitudes du spectateur, qui se demande s’il doit rire ou penser. Toutelaculture.com

De la musique, de la danse, des travestissements et autres « joyeusetés ». Cette version de la pièce de Bertolt Brecht, proche ici de la « Commedia dell Arte », se veut légère. Mais elle ne rate ni le débat scientifique, ni les oppositions critiques des religieux, ni les conditions sociales de l’époque. » Rue du théâtre

Une création burlesque adaptée au grand public. Un spectacle magique et inventif qui renouvelle totalement Brecht. C’est toute la folie de la révolution qui transparaît sur scène : les comédiens chantent dansent et nous parle du monde tel qu’il est et tel qu’il va devenir. Il ne s’agit donc pas seulement d’un spectacle scientifique c’est aussi un appel à la résistance des idées au combat des convictions. C’est un texte profondément humaniste et populaire dans la lignée des autres pièces de Brecht qui rencontre l’univers passionnant et fantasque de Christophe Luthringer. » Théâtres.com

En théâtre il y a surtout la façon de faire et ce n’est rien de dire que celle de Christophe Luthringer est heureuse. Brecht lui même ne répugnait pas au mélange des genres, du théâtre sérieux avec du cabaret ou de la pantomime, voire de la comédie musicale. Les comédiens s‘ébrouent et se déguisent. Ils ont plaisir à jouer, les moments graves comme les passages de pur délire. On apprend des choses et on sort de là content…et curieux en même temps. Une soirée recommandée donc. Reg’Arts